Nous sommes régulièrement contactés par des collectivités territoriales ou par des agents de la fonction publique hospitalière pour des reclassements.
C’est beaucoup moins le cas des DRH du privé (du moins c’est mon constat depuis 6 ans).
Venant du privé où j’ai exercé pendant 28 ans des fonctions de responsable RH et DRH, j’ai pu constater le manque de culture des employeurs et DRH du privé sur les dispositifs de recherche de reclassement. Très souvent, la recherche de reclassement se fait rapidement en interne, on consulte pour la forme les autres filiales du groupe et cela se termine la plupart du temps par une procédure de licenciement pour inaptitude.
Je constate une autre culture dans le secteur public et des outils à disposition des services RH pour une vraie recherche de reclassement.
Le congé de reclassement, la période préparatoire au reclassement et le bilan de compétences font partie de la mallette du DRH dans le public. Quand un agent devient inapte à son poste, il y a souvent (ce n’est pas toujours le cas, je vous l’accorde) une 1ère phase de recherche de reclassement au sein de sa collectivité ou de son hôpital.
Déjà à ce stade, le service RH suggère à l’agent de faire un bilan de compétences (financé par l’employeur ou l’ANFH) pour voir ses aspirations et aptitudes.
S’il n’y a pas de possibilité de reclassement en interne, il y a la possibilité d’un détachement dans un autre versant de la fonction publique voire d’une intégration dans un autre corps ou cadre d’emplois de fonctionnaires.
Alors, si pour une fois le privé s’inspirait du public ? Et si les DRH du privé pensaient bilans de compétences et cellule de reclassement avant de penser à la procédure de licenciement pour inaptitude ?
Nous nous tenons à votre disposition pour en discuter.